Le 29 juillet 2024, nous abordions sur Vivre à Bourcefranc la délicate question de la récurrence croissante des congestions estivales de la commune lors des chassé-croisé estivaux. Et si la brocante mensuelle du 18 août 2024 nous permettait d’entrapercevoir une solution relativement simple à appliquer ?
Une proposition théorique trop complexe ?
L’article du 29 juillet en a rebuté plus d’un pour trois principales raisons :
- Beaucoup de lecteurs ont été perdus dès les premiers paragraphes abordant plutôt la question sociale de pouvoir circuler librement autour de chez soi, que la question de la circulation à proprement parler.
- La méthode de résolution proposée était plutôt jusqu’au-boutiste, très probablement onéreuse bien que probablement efficace à 100% face au problème soulevé de ladite congestion.
- La longueur de l’article a été source d’incompréhensions en raison de lecture partielles de nombre de lecteurs qui ont juste compris « on bloque toute la ville », ce qui n’était pourtant pas le propos.

Une approche empirique plus simple ?
Le 18 août 2024, presque toute la journée, la départementale 26 a encore été régulièrement ralentie voire parfois à l’arrêt dans le sens des retours. Malgré ces ralentissements, il était néanmoins possible de circuler dans la commune, d’y entrer et d’en sortir. Pourquoi donc cette fois-ci, la commune de Bourcefranc-Le-Chapus n’a-t-elle pas été prise d’assaut en tant qu’itinéraire alternatif ?
Fait concomitant, ce jour-ci, la brocante mensuelle se déroulait devant la marie. L’accès à l’avenue Jean-Jaurès était ainsi bloqué devant le bâtiment municipal . Est-ce que cette seule modification a suffit à dissuader les logiciels de guidage routier à éviter le centre-bourg pour plutôt rester sur la départementale 26 ?
Ne serait-il pas intéressant que la mairie essaye à moindre coût, avec une méthode empirique d’essais-erreurs, de gérer les flux d’automobilistes en testant le blocage ciblé de certaines rues lors des chassé-croisé ?
Si les Bourcefrançais l’acceptent pour une brocante, ne serait-il pas probable qu’ils l’acceptent aussi pour fluidifier les déplacements dans leur propre commune ?