Samedi 17 février, les membres de l’Agora ont été sollicités lors d’un sondage en choix préférentiel plurinominal avec liste libre pour savoir qui ils aimeraient voir être candidats aux prochaines élections municipales. La question fut donc posée comme suit :
Bonjour à tous !
Ce week-end, que diriez-vous d’un petit sondage en choix préférentiel plurinominal avec liste libre pour mettre en lumière les habitants de la commune que les administrés souhaiteraient voir devenir candidat aux prochaines élections municipales de Bourcefranc-le-Chapus ?
Vous pouvez proposer vous-même des noms (il suffit d’ajouter une option au sondage) et également choisir plusieurs options (car souhaiter une candidature n’est pas la même chose qu’un vote).
Sans aucunement réduire l’importance des listes pour la vie de la citée, l’incarnation du mandat de maire engendre forcément un focus sur un individu en particulier. Et vous, qui souhaiteriez-vous voir comme candidat ? Votre voisin ? Un acteur associatif ? Votre belle-mère ?
Deux jour plus tard, quelques éléments sont à retenir de ce sondage.
Bien qu’usuellement les membres de l’Agora ne se fassent pas prier pour s’exprimer sur les points de divergence avec les politiques municipales actuelles, fort peu se sont mobilisés pour répondre au sondage. La question de la personne, celle qui sera l’interlocutrice avec les citoyens mais aussi avec des financeurs externes (département, région, Etat) et qui sera le chef d’orchestre des dossiers, ne semble pas, pour l’heure, être un thème mobilisant.
Ce premier point est plutôt confirmé avec la forte proportion de votes indiquant « je ne sais pas », voire même témoigne sans doute que le sujet ne mobilise pas car personne ne vient mobiliser à propos de ce sujet. Cet écueil relatif à la vie démocratique atone de Bourcefranc-le-Chapus était déjà perceptible en 2020 avec un faible tau de participation de 50,38% (1391 votants seulement).
A propos de l’enjeu des acteurs politiques locaux qui peinent à mobiliser, on notera avec étonnement l’absence totale de proposition pour le chef de l’opposition municipale actuelle, Jean-Louis BERTHE. Ce dernier avait recueilli 30,47% des voix en 2020, soit 413 voix sur 1391. Il semble désormais tout à fait inexistant dans le paysage politique local actuel.
Guy PROTEAU, pour lequel on aurait pu s’attendre à une multitudes de propositions en sa faveur au regard de son ancrage territorial et du boulevard qui s’offre à lui, est tout juste mentionné parmi les candidats attendus. Le faible nombre de mentions ne permet pas d’établir une dynamique en sa faveur, bien au contraire, vu son statut actuel de maire. Aura-t-il suffisamment d’élan pour prétendre à un troisième mandat consécutif ?
Enfin, une troisième proposition détonne, à savoir celle mentionnant Guillaume LELONG (donc moi-même). Pour sûr qu’on observe sans doute là un biais d’échantillonnage tandis que j’administre Vivre à Bourcefranc (VAB). Néanmoins cette proposition me fait honneur. A travers le média participatif VAB, j’entends a minima peser sur l’agenda politique local. Se présenter nécessite des éléments qui me font sans doute défaut : un réseau, une liste, une connaissance approfondie du territoire et des compétences relationnelles suscitant la sympathie.
Il sera donc intéressant de reposer la même question dans un an, en 2025, pour constater si l’approche de l’échéance municipale mobilise plus les administrés, si le maire actuel dispose d’une dynamique favorable, si un outsider engrange une notoriété notable. Une interrogation demeure cependant. Comment mobiliser les habitants de Bourcefranc-le-Chapus sur cette question qui les concerne au plus haut point ?